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Interview de JJ, Président de CyberKoin, par DJ Sp

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il y a 14 ans 2 mois #41875 par Cyberkoin
A quelques jours de la Cyberkoin & Darknight avec DJ Neophyte au Redlight (Paris), retrouvez :

L'INCORRIGIBLE
Interview de JJ, Président de CyberKoin, par DJ Speedloader

Apparue au milieu des années 2000, CyberKoin est une association musicale parisienne. La musique : Hardstyle et Hardcore. Les activités : organisation d’évènements, label, promotion d’artistes, merchandising. Cette association est représentative d’un public qui n’a pas connu la rave des années 90, et qui n’est pas passée par la case free party. C’est plutôt la bouillonnante scène hollandaise qui a permis à cette génération festive de se lancer dans la danse.

L’évolution de CyberKoin l’a mené à l’orée d’un nouveau cycle de développement. JJ, son Président, fait part de sa vision et de ce qui motive l’action de l’association au quotidien. Pas anodin quand on sait qu’elle est propriétaire des marques « Hardcore France » et « Hardstyle France » : derrière ce symbole, c’est toute une conception de la scène française qui se révèle.


Quelles sont les 5 dates clés de CyberKoin depuis sa création ?

- 6 janvier 2007 : première soirée organisée par CyberKoin

On invite Endymion à l'Espace ABC (Paris XVIII). Suite à un problème avec le propriétaire on a eu 30 décibels dans la salle toute la nuit, c'est bien simple les gens chantaient plus fort que la musique. Maintenant ça reste un super souvenir mais sur le coup ça a été une des soirées les plus longues de ma vie...

- 26 avril 2008 : soirée Hardkoncept 2 organisée avec une autre organisation à la Locomotive

Un véritable succès, une grosse ambiance tout au long de la soirée et c'est également une soirée ou s'est révélé Kenny. Pour son troisième booking il a fait une très grosse prestation et en plus d'être un ami il a su s'imposer en tant qu'artiste ce soir là.

- 6 septembre 2008 : première soirée organisée au Red Light par notre crew

On avait invité The Viper, Noize Suppressor & Da Mouth Of Madness, c'est mon meilleur souvenir d'organisateur. La salle était pleine à craquer, il devait y avoir 800 personnes et le public était debout sur les tables et chantait les tubes des Noize pendant le live.

- 25 avril 2009 : Hardess au Titan dans le plus grand club de Rhônes-Alpes (69)

Tout a commencé dès le voyage en car où d'un point de vue humain, des liens se sont créés entre des personnes qui ne se connaissaient pas et qui ont appris à se découvrir.

L'accueil du public lyonnais fut à la hauteur du voyage autant dire ENORME. Tous les DJ ont été ovationnés. Je pense que l'ensemble des personnes présentes lors de ce voyage garde un super souvenir de ce moment passé ensemble.

Pour la cinquième date je répondrai pas car je pars du principe que le meilleur reste à venir ! ;)


[flash(425,350)]www.youtube.com/v/x2SqppKmdwg[/flash]


« Nous on aime les Canards de toutes les couleurs »


Au fait, comment sont nés ce nom et ce logo ? Que signifient-ils ? Vous êtes une filiale de l’Amicale des Amateurs de Canards Jaunes ?

Le nom est parti d'un délire entre potes un soir lors d'une soirée, à cette époque on ne pensait pas organiser des soirées. Le canard car il y avait à l'époque le dessin animé « Les canards de l'extrême » mais également car c'est un animal élégant, mais qui peut très vite s'affirmer si jamais on aurait l'idée de le taquiner un peu trop...

Des logos il y en a eu plusieurs, à savoir qu’ils ont évolué en fonction de l'évolution de notre image. Cela a débuté par une tête de canard avec un oeil rouge pour être désormais axé d'une longue plume. Il y a pas véritablement de signification particulière, on souhaite juste rester différents, et puis ça fait sourire de se faire appeler les Koins-Koins, ça a un coté convivial.

Aucun lien avec l'amicale des Amateurs des Canards Jaunes, car nous on aime les Canards de toutes les couleurs, il n’y a pas de différence pour nous, du moment qu'ils soient parmi nous pour faire la fête, ils sont les bienvenus.


A ce propos, un certain public a tendance à confondre soirée hardcore et réunion politique, et joue avec les symboles nationaux de manière tendancieuse. Quel message adresses-tu à cette catégorie de public ?

Le message a déjà été passé mais il est bon de le rappeler, nous ne voulons pas de politique en soirée. Libre à chacun de penser ce qu'il désire mais cela doit rester personnel, laissons la politique en dehors de nos soirées. Que ceux qui veulent s'investir en politique s'investissent dans les structures adéquates. Nos soirée le sont pas et le seront pas. Pour notre part, tout ce qu'on désire c'est faire la fête tout le monde est le bienvenu du moment qu'il a le sourire :D


« Une de mes plus grandes claques restera la Hardbass 2005 à Utrecht où le final était assuré par Vince & The Viper. »


Comment tu présenterais CyberKoin en trois phrases :

- Au PDG de Art of Dance ?
Une association qui organise des soirées hardstyle/hardcore tous les deux mois au pied de la tour Montparnasse à Paris. Outre Paris des soirées sont organisées dans toute la France. CyberKoin c'est aussi des artistes qui produisent et qui ont pour objectif de jouer sur l'ensemble des festivals de votre pays.

A DJ Paul ?
Quand est ce que tu reviens à Paris ? On organise des soirées hardstyle/hardcore tous les deux mois, Nos artistes veulent te montrer que les DJ français se la donnent t'es prêt à relever le défi ?

A un journaliste de Télérama qui écrit un article sur le hardcore ?
CyberKoin est un rassemblement de personnes qui aiment la techno. Cela se traduit par l'organisation de soirées, de sorties sur un label mais également par l'organisation de voyages en bus. Un seul objectif pour nous, Faire la Fête !

A un fan de hardcore de 18 ans et qui va faire sa première soirée hardcore dans une soirée CyberKoin ?
Le hardcore c’est plus qu'une musique, c’est un mode de vie. Repose-toi bien, car samedi on va te montrer comment on fait la fête.


Aujourd’hui tu es président de CyberKoin, mais avant cela, quel a été ton parcours dans le hardcore ? Qu’est-ce qui t’a fait basculer dans tout ça ?

Mon parcours a débuté en boite de nuit et plus précisément au Metropolis en banlieue parisienne où j'écoutais de la techno belge. A cette époque là je ne jurai que par DJ Ghost. Dès 16 ans il y a eu une volonté d'aller sur les terres de la musique que j'écoutais et petit à petit je commençais à m'orienter sur des sonorités plus hard telles que le hardstyle. A mes 18 ans, les premiers déplacements ont eu lieu en Hollande et là les claques ont commencé car c'était surréel : les lights, les sons, le show... c'était d'autant plus dépaysant que même sans être très âgé il y avait très peu de français à l'époque sur les events.

Ce qui m'a toujours marqué en Hollande c'est que même avec les générations plus vieilles que moi on a toujours réussi malgré le fait qu'on soit à peine 20 français dans la salle à se trouver devant à droite. Depuis cette tradition perdure et c'est toujours un plaisir de croiser des vieilles connaissances lors des déplacements.

Ce qui m'a fait littéralement basculer c'est tout simplement l'esprit du public qui était là pour la fête. C'est quelque chose qu'on a oublié en France, où on passe plus de temps à critiquer les lights, le son, les boissons... alors que le public là-bas tu mettais n'importe quel morceau et tout le monde était avec le smile en train de s'amuser.

Pareil l'ouverture d'esprit des personnes m'a marqué car dès qu'on parlait avec des hollandais et qu'ils savaient qu'on était français ils s'efforçaient de parler français pour qu'on puisse communiquer, ils sont très fiers qu'on se déplace chez eux. Une de mes plus grandes claques restera la Hardbass 2005 à Utrecht où le final étai assuré par Vince & The Viper. Ils ont passé « Hardcore Champions » et juste derrière « Army Of Hardcore » et là le public a repris les tracks. Rien que d'y repenser j'en ai la chair de poule...


Fichier attaché :


JJ, paré pour l'action pour la décennie 2010


Tu sembles accorder de l'importance à l'héritage reçu des anciens de la scène. Peux-tu nous éclairer en expliquant quel est cet héritage et comment il se transmet ?

On n'est pas une secte. Il n’y a pas de soirées au coin du feu ni même de cérémonies secrètes, simplement des échanges que ce soit sur internet ou en soirées lorsqu'on a le plaisir de se rencontrer.
Je pense qu'il est important de respecter les ainés car leur expérience peut nous permettre d'éviter des erreurs, maintenant c'est comme tout je respecte les personnes qui me respectent, on en connaît beaucoup qui aiment mettre des bâtons dans les roues.

Il n'y a pas d'anciens pour moi y'a simplement des générations différentes qui ont un vécu différent et donc forcément des attentes différentes. On est tous nouveaux ou anciens d'une personne c'est pourquoi y'a pas de statuts particuliers, le but est que l'ensemble de ces personnes se déplacent pour faire la fête.


« Il ne faut pas essayer de faire en France ce qui se passe en Hollande. »


Tu évoques très souvent la Hollande, de manière logique puisque dans les années 2000 c'était le coeur et le poumon du hardcore dans le monde. Est-ce un modèle absolu et unique, ou est-ce que tu considères que d'autres modèles que la Hollande sont possibles, à un moment où la scène hollandaise se remet en question ?

Je ne montais pas encore en Hollande mais pour les échanges que j'ai pu avoir avec d'autres personnes qui sont issues de ta génération cela a démarré bien avant 2000, avec une première Thunderdome en 92 si mes souvenirs sont bons, et il y a eu depuis une suprématie de la Hollande sur le hardcore.

Même si on le voulait, on ne pourrait pas faire ce qu'il se passe en Hollande par le fait de nombreux facteurs. La législation française, la culture musicale de notre pays mais également le fait que notre public est divisé (teuffeur, gabbers) et on peut également évoquer la mauvaise image de la techno d'une manière générale en France.

C'est pas un modèle absolu et unique même si bien sûr je reste très admiratif de leur travail. Il ne faut pas essayer de faire en France ce qui se passe en Hollande. C'est à nous de développer notre scène et d'inculquer une French Touch, pour, pourquoi pas, devenir une référence par la suite. A nous de développer notre scène avec nos artistes. C'est quand même dommage de voir que les meilleurs artistes français du mouvement se produisent plus souvent à l'étranger qu'en France, cela traduit bien la fragilité des promoteurs français.


« Il y a comme un vide actuellement, à nous de le combler pour montrer que la France possède encore d'aujourd'hui des artistes talentueux. »


Qu’y a-t-il dans cet esprit « French Touch » dont tu parles ? Quelles en sont les particularités ? Faut-il revenir aux racines du hardcore français, qui dans les années 90 était rapide, industriel et dur (cf les labels Dead End, Epiteth, les premiers EPK,…) ? Quelles sont les spécificités du hardcore français ?

L'esprit de la French Touch serait de privilégier des artistes français aux étrangers. Pour cela il faudrait que les artistes français remplissent les salles ce qui n'est pas le cas pour beaucoup aujourd'hui. Pour que les artistes français gagnent en renommée il faudrait qu'ils aient des bookings de plus en plus intéressants et que les productions soient playlistées par des étrangers. C'est déjà le cas pour certains morceaux de notre label mais il faut intensifier cette démarche pour jouer dans d'autres pays européens.

Je parle d'autres pays européens pour nos artistes car les soirées ayant le plus de notoriétés sont chez nos voisins hollandais, belges ou suisses pour ne citer que ceux là...
On constate sur une musique électronique moins dure, à savoir la House, que les artistes français sont de véritables superstars à l'étranger et qu'en France ils se produisent deux ou trois fois dans l'année grand maximum. C'est un véritable problème car au jour d'aujourd'hui pour un fan de House il est plus facile de voir son artiste préféré français à l'étranger qu'en France cela démontre bien la fragilité de la scène techno d'une manière générale.

J'ose espérer que ce ne sera pas le cas dans le hardcore et qu'il y aura une véritable interaction entre la France et les autres pays.

Nous sommes propriétaires des marques Hardstyle France & Hardcore France. Dès le début notre logique s'est inscrite dans ce cadre la à savoir représenter la France, développer le hardcore en France, montrer d'une manière générale aux étrangers qu’il y avait encore des acteurs en France.
Outre l'étranger on retrouve beaucoup de personnes qu'on ne connait même pas qui portent nos t-shirts et/ou pulls car ils sont fiers de représenter la France que ce soit en France ou à l'étranger.

Une des particularités de la French Touch est que l'on a de glorieux ainés à savoir Radium, Manu le Malin, Dr Macabre et j'en passe. Entre cette génération d'artiste et la nouvelle scène actuelle nous avons un véritable fossé car très peu d'artistes se démarquent des autres. Il y a comme un vide actuellement, à nous de le combler pour montrer que la France possède encore d'aujourd'hui des artistes talentueux.

Je ne pense pas qu'il faut revenir aux racines du hardcore français. La musique n'appartient à personne, c'est à chaque artiste de produire ses morceaux selon ses inspirations, que ce soit rapide, lent, dur, mélodique ou dancefloor. Ce qu'il faut c'est créer de la musique qui permette aux artistes de s'épanouir artistiquement mais je pense que personnellement aussi c'est un facteur important.
Je ne mixe pas mais je pense qu'il est beaucoup plus intéressant et plaisant pour un artiste de voir le public se déchainer sur ses propres musiques plutôt que celles des autres.


« Ca bouge aux quatre coins de la France, il suffit de voir les tournées Audiogenic pour constater qu'on écoute du hardcore partout dans notre pays. »


Tu expliques que « notre public est divisé (teuffeurs, gabbers) ». Pense-tu qu’il soit possible de réconcilier les teuffeurs et les gabbers, et si oui comment ? Si non pourquoi ?

C'est pas la guerre non plus, réconcilier c'est un grand mot. C'est juste que chacun a des visions différentes de la fête, donc par conséquent ça divise le public sur des évènements tout simplement car les teuffeurs et les gabbers n'ont pas les mêmes attentes.

Pour répondre à la question « comment faire pour réunir toutes ces personnes sur un même évènement ? » je répondrais qu'il faudrait répondre aux attentes de chacun. A titre d'exemple un grand festival en extérieur avec un prix d'entrée faible à l'entrée permettrait peut-être de réunir l'ensemble des personnes.

J'insiste bien sur le fait d'un faible prix d'entrée car la musique doit rester accessible à tous. Mais je pense qu'au vu des frais engagés par les sound-systems il me semble normal qu''un prix d'entrée soit mis en place pour permettre aux sound-systems de se rembourser les frais.


Quel est le panorama de la scène française en 2010 selon toi, et comment vois-tu son évolution dans la décennie à venir ? Quelles sont ses spécificités selon toi ? Quelles sont les difficultés à aplanir ?

Ca bouge aux 4 coins de la France, il suffit de voir les tournées Audiogenic pour constater qu'on écoute du hardcore partout dans notre pays. A nous d'intensifier cela pour proposer encore plus d'évènements mais surtout proposer de la qualité à chacun des évènements. Je vois une évolution positive du mouvement tout d'abord par le fait que beaucoup d'organisateurs actuellement veulent changer cette image que l'opinion publique a du hardcore. C'est à mon sens la bonne solution.

La musique étant extrême elle fait peur. A nous de casser ces préjugés en organisant des soirées de qualité. A partir de là il faut qu'il se passe quelque chose entre nous et le public pour qu'il règne toujours une ambiance conviviale dans nos évènements. C'est ensemble que nous arriverons à changer cette image que l'opinion publique a de nous.

Qu'on soit bien d'accord cela ne suffira pas, les médias feront de la désinformation, interprèteront comme ils le désirent nos évènements, c'est toujours plus vendeur de cultiver ce sentiment de peur plutôt que de dire que tout s'est bien passé. A nous de les rendre à l'évidence, soyons irréprochables et à partir de la on arrivera peut être plus facilement à avoir accès à certaines salles et à avoir une législation plus souple lors d'organisations de concerts.

Une des spécificités de la scène est qu'elle est dans la quasi totalité représentée par le milieu associatif, il faudrait plus d'acteurs professionnels pour structurer cette scène.

Outre cet aspect, la scène hardcore en France n'est financièrement pas solide. Cela aboutit au fait qu'on a du mal à passer un palier puisque certains acteurs du mouvement sont dans une situation de quitte ou double à chaque soirée, en cas de trop grandes pertes financières ils ralentissent voir même stoppent leurs activités.

Pour résumer on a deux difficultés fondamentales que sont la législation française et la solidité financière des acteurs.


« Il faudrait plus d'acteurs professionnels pour structurer cette scène. »


Donc selon toi, «il faudrait plus d'acteurs professionnels pour structurer cette scène». Comment peuvent-ils intéresser des associations qui ont pris l’habitude de tout faire par elles-mêmes ?

Les associations ont pris l'habitude de tout faire par elle même pour plusieurs raisons, la première est qu'au commencement financièrement une association est fragile et que donc cela coûte moins cher de tout faire seul plutôt que de passer par des professionnels.

La seconde est que pour beaucoup au commencement de notre activité on a tendance à faire confiance relativement facilement puisque nous sommes dans l'ignorance de nombreux paramètres. Et il y a donc d'autres personnes plus confirmées qui ont tendance à profiter de ces situations dans leur intérêts personnels (booking d'artistes, recommandation "d'amis" pour des prestations light/sound...).


Quel est ton rêve absolu en tant qu’organisateur d’évènements ? Ton plateau rêvé dans ton lieu rêvé ?

En tant que parisien le lieu rêvé c'est le Parc des Princes, c'est une caisse à résonnance, ce serait magique de faire un évènement dans ce lieu. Il n’y a pas véritablement de plateau rêvé. Ce qui est certain c'est que je ferais jouer des amis sur cette date, plus que des artistes. J'espère surtout qu’il y aura une grosse ambiance dans le stade. Cela pourrait faire une fête grandiose.


« J'aimerais booker mes artistes sur d'autres évènements pour qu'ils puissent également s'affirmer hors de CyberKoin. »


Penses-tu te professionnaliser un jour, ou penses-tu que tu vas pouvoir porter tout cela avec une structure associative ? Et si professionnalisation, vers quel métier penses-tu aller ?

Je pense qu'il faut être ambitieux dans tout ce que l'on entreprend. Il reste encore beaucoup de travail avant d'être un professionnel de la profession. Montons les marches une par une et pourquoi pas si l'occasion se présente vivre de notre passion.

Vivre de sa passion serait une chance, la chance ça se provoque alors au BOULOT !

Mon souhait serait de pouvoir booker des évènements, un peu à la manière de Neophyte Records qui organise des tournées européennes. En parallèle j'aimerais booker mes artistes sur d'autres évènements pour qu'ils puissent également s'affirmer hors de CyberKoin.


[flash(425,350)]www.youtube.com/v/9_C8vwpBNys[/flash]


Dans les soirées CyberKoin, c’est le hardcore qui est majoritaire. Vous prévoyez de produire des évènements 100% hardstyle également ?

Cela dépend des soirées. L'année dernière sur les quatre guests étrangers invités lors des soirées Darknight, il y avait deux artsites hardstyle et deux artistes hardcore. Nous tentons de satisfaire l'ensemble de notre public par la diversité.

Nous avons produit six soirées à la Pergola en Bretagne et 75% de la soirée ça joue hardstyle.

Nous avons une image beaucoup plus hardcore car nos premières soirées étaient 100% hardcore désormais c'est du 50/50.

On a produit des évènements 100 % hardstyle. L'année dernière notamment avec le concept Hardess qui s'est exporté également à Lyon. Ensuite on a fait évoluer ce concept pour y intégrer du hardcore lors de notre résidence à la Loco.

Dans l'immédiat nous prévoyons une mixité musicale dans nos soirées parisiennes, pour ce qui concerne nos dates en province on s'adapte à la demande du public.


« Kenny est l'artiste le plus apprécié de notre public. Il a su se faire apprécier par son énergie derrière les platines mais également par sa playlist très dancefloor. »


CyberKoin veut développer ses artistes. Peux-tu les présenter ?

Kenny
Il est la depuis le début de l'aventure. Il s'occupait exclusivement des artistes étrangers à notre commencement depuis il s'est imposé comme un artiste et de fort bel manière puisque c'est l'artiste le plus apprécié de notre public. Il a su se faire apprécier par son énergie derrière les platines mais également par sa playlist très dancefloor.
Il mixe et produit hardcore/gabber, il a été booké dans de nombreux clubs (Titan, Locomotive, Red Light...) aux cotés des plus grands (Noize Supressor, Deepack, Outblast, Vince...).


Youngsta
Un artiste avec une technique de mix époustouflante, tout semble facile quand il est derrière les platines ça va à une vitesse folle.
Outre ces qualités de Dj il est également producteur Hardcore/Gabber depuis de nombreuses années puisque Sébastien fait partie de la French Gabber Team .
Désormais il officie également au sein du collectif section Grabuge, il se démarque également par une grande énergie derrière les platines.
Il a été booké dans de nombreux endroits (La Bush, Locomotive, Red Light...) aux cotés des plus grands (Noize Supressor, Rotterdam Terror Corps, Neophyte, Vince...).

A surveiller, Damm qui quant à lui mixe depuis 3 ans et produit depuis l'an passé. Il a déjà sorti de nombreux titres depuis l'ouverture du label CyberKoin records.

A l'instar de Kenny & Youngsta il mixe et produit Hardcore Industriel.


Comment comptes-tu développer le label CyberKoin à l’avenir ? Y-aura-t-il du vinyle ? Vas-tu ouvrir le label à des artistes d’autres crews ?

L'idée du label CyberKoin est de permettra à nos artistes de s'épanouir à travers les productions. Ils ont désormais la structure nécessaire pour le faire. Le but est que nos morceaux soient joués un maximum et c'est toujours un plaisir de voir le public danser sur nos morceaux.

Pas de vinyle de prévu, nous sommes un peu les derniers résistants à jouer hardcore. Dans la plupart des autres styles de musique électroniques ce support a disparu, nous sommes désormais sur une génération mp3. Nous nous adaptons donc à notre public en maintenant uniquement des sorties digitales.

The Punisher de Dark Humans Mentality a déjà assuré un remix de l'un de nos morceaux à savoir « Policia » de Section Grabuge. Nous sommes ouverts à tous les talents qui souhaitent voir leurs morceaux voir le jour.


« Je promets beaucoup de bonheur, de plaisir : c'est ce qui nous fait avancer. »


Vous êtes propriétaires des marques « Hardstyle France » et « Hardcore France », et tu soulignes que de plus en plus de gens portent vos t-shirts. Comment allez-vous développer ces marques dans les années à venir ? Y aura-t-il des soirées « Hardcore France » ? Autrement dit, est-ce qu’elles seront développées, et si oui comment, ou est-ce qu’elles resteront des logos sur du merchandising ?

Nous venons d'éditer les polos et avons d'autres idées en tête qui devraient voir le jour d'ici le début de l'année 2011.

L'idée des soirées Hardcore France, on y pense. Ce serait une très bonne chose de voir à une même soirée les meilleurs représentants, ou les meilleurs espoirs de la scène. Il y a un concept à creuser on y pense on verra si ça se réalise.





Qu’est-ce que promets aux fans de CyberKoin pour la décennie 2010 ?

Je promets beaucoup de bonheur, de plaisir : c'est ce qui nous fait avancer. De grosses soirées et de gros déplacements en prévision.

De belles sorties sur le label se profilent également, beaucoup de bonnes choses en prévision restez connectés ;)

CyberKoin Rules !

(Propos recueillis par DJ Speedloader en septembre 2010)

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il y a 14 ans 2 mois - il y a 14 ans 2 mois #41877 par Child Of Doom
Dernière édition: il y a 14 ans 2 mois par Child Of Doom.

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il y a 14 ans 2 mois #41879 par baboon
surtout que c pas la première fois qu'on te le demande :whistle:

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